Première au classement Great Place to Work des entreprises françaises où il fait bon travailler en 2018, Salesforce partage ses recettes pour créer un environnement professionnel où les talents s’épanouissent.
Et si travailler n’avait plus rien de laborieux ? Et si l’on exigeait que la vie pro soit aussi enrichissante que la vie perso ? C’est toute la philosophie du label Great Place to Work. Ce programme international, déployé dans 60 pays, distingue chaque année les entreprises où il fait bon travailler. Mais de quelles entreprises parle-t-on vraiment ? « C’est un lieu où vous faites confiance à vos dirigeants, où vous êtes fier de votre travail et où vous appréciez vos collègues », explique Robert Levering, cofondateur de Great Place to Work.
C’est avec une réelle fierté que Salesforce se hisse au premier rang du classement 2018 des entreprises françaises où il faut bon travailler, selon le classement Great Place to Work révélé en mars. Salesforce n’en est pas à son coup d’essai. Aux États-Unis, la société figure en tête du classement des 100 meilleures compagnies où travailler du magazine Fortune. En Irlande et en Angleterre, elle est respectivement numéro 3 et numéro 2 des meilleurs environnements de travail selon Great Place To Work. Comment y parvient-elle ? Tour d’horizon des best practices qui ont convaincu l’institut Great Place To Work.
Oser l’esprit de famille
Encore mieux qu’une famille ? Une famille que l’on choisit. C’est précisément l’ambition de l’Ohana (« famille » en hawaïen) de Salesforce. Cette notion s’organise autour de 4 valeurs qui permettent de tisser des liens entre ses membres ; la confiance, le succès client, l’égalité et l’innovation. Pour que cette profession de foi soit suivie d’effets au quotidien, Salesforce a partagé auprès de ses collaborateurs le processus V2MOM (Vision, Valeurs, Méthode, Obstacles et Mesures). Il permet à chacun de définir ses objectifs et d’aligner ceux-ci avec les objectifs de l’organisation. Cette démarche est commune à tous les collaborateurs de Salesforce, y compris le PDG Marc Benioff qui publient leur V2MOM tous les ans en début d’année. En clarifiant le projet de chacun et en le partageant avec tout le monde, il devient possible de créer une véritable émulation. Et de concilier l’objectif global de l’entreprise avec les aspirations de chacun. Un véritable esprit de famille, en définitive.
Un pour tous, tous pour un
Conséquence logique de notre approche familiale : tous nos collaborateurs sont sur un pied d’égalité. C’est pourquoi Salesforce a crée un poste de Chief Equality Officer, assuré par Tony Prophet. Celui-ci travaille, à l’échelle du Groupe, pour la promotion et à l’intégration de tous les salariés, sans distinction d’origine, de religion, d’orientation sexuelle, d’identité de genre, d’âge, de handicap ou d’état civil. « Nous sommes une entreprise résolument humaniste engagée à créer un monde meilleur », souligne Olivier Derrien, Directeur Général de Salesforce en France. Comment cette égalité se traduit-elle dans les faits ? Par des droits égaux entre tous (Salesforce milite notamment pour le mariage homosexuel dans les pays où la législation ne le permet pas), des salaires égaux (Salesforce rééquilibre tous les ans les salaires entre hommes et femmes partout dans le monde) et des opportunités professionnelles égales. À titre d’exemple, les hommes comme les femmes ont droit à 10 semaines de congé parental en plus des congés légaux. Par ailleurs le comité de direction en France respecte une parfaite parité homme femme. Salesforce considère que rien ne vaut mieux que l’action. C’est pourquoi les collaborateurs participent à des groupes comme ceux qui soutiennent l »égalité homme femme, la cause LGBT, environnementale ou la culture asiatique. C’est donc dans cet esprit d’égalité et de diversité que Salesforce en France a soutenu ces deux dernières années la cause portée par le navigateur Eric Bellion pour la promotion de la différence comme une source d’innovation.
Un engagement qui fait sens
Pas de doute, on travaille infiniment mieux pour une entreprise dont on est fier et dont on épouse les valeurs. C’est pourquoi Salesforce promeut en interne les projets à vocation sociale et solidaires que portent ses employés. Et ce, depuis sa création en 1999. Salesforce a ainsi créé le modèle 1-1-1 : elle consacre 1 % de son capital, 1 % du temps de ses collaborateurs et 1 % de ses outils à des causes sociales et solidaires. Pour les salariés, c’est l’opportunité de s’investir, jusqu’à 7 jours par an payés par l’entreprise en tant que bénévoles, dans des causes importantes et porteuses de sens.
Quelques exemples :
- Reffetoria Paris qui offre aux plus démunis des repas d’exception, concoctés par les plus grands chefs étoilés dans un environnement magnifique (le caveau de l’église de La Madeleine à Paris), décoré par des grands artistes comme JR ;
- ParisCode qui entend former 2 000 développeurs-codeurs par an d’ici à 2020, en s’adressant prioritairement aux jeunes décrocheurs scolaires ou universitaires, aux seniors en reconversion, aux femmes – sous-représentées dans ces métiers – et aux habitants des quartiers populaires ;
- l’initiative Lightforce pour apporter la lumière dans un village reculé du pays Maasaï au Kenya ;
- Comme un seul homme a réuni 13 entreprises et près de 80 000 collaborateurs pour promouvoir la diversité, ainsi que le mieux travailler et vivre ensemble. Une grande aventure humaine qui a permis au navigateur Eric Bellion de participer à la Transat Jacques-Vabre en 2015 et au Vendée Globe en 2016.
Conserver un esprit start-up
« Nous sommes aujourd’hui la plus grosse start-up du monde », juge Olivier Derrien. Avec plus de 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires et plus de 30 000 salariés, Salesforce possède certaines caractéristiques de grandes multinationales. « Toutefois, nos comportements en interne sont similaires à ceux que l’on peut observer dans une jeune société. » Salesforce met ainsi un point d’honneur à installer ses bureaux au cœur des villes. À Paris, ses locaux se situent ainsi au pied de la tour Eiffel. Les employés sont choyés, avec de nombreuses attentions quotidiennes (viennoiseries, boissons, aménagement confortables, espaces conviviaux, cours de yoga et de méditation…). Pour le confort et la santé de tous, Salesforce a installé des bureaux dont la hauteur est réglable pour ceux qui souhaitent travailler debout et teste actuellement des tapis roulant de course pour marcher tout en travaillant.
Grâce au V2MOM (lire plus haut) et au réseau social d’entreprise Chatter, Salesforce permet à tous ses collaborateurs de mieux communiquer entre eux et de travailler en toute transparence. L’entreprise permet même à chaque collaborateur d’avoir un feedback à 360 degrés sur son travail, de la part de ses managers comme des collaborateurs qu’ils managent. Ces retours interviennent non pas une à deux fois par an comme c’est le cas dans de nombreuses entreprises, mais tout au long de l’année. Sur Chatter, les collaborateurs peuvent même remercier leurs collègues pour l’excellence de leur travail ou pour leur engagement en leur attribuant des badges. Enfin, l’esprit start-up se retrouve grâce au travail en mode projet.
Salesforce accompagne par ailleurs ses collaborateurs pour les aider à améliorer leurs compétences grâce au programme de formation continue Trailhead. L’agilité propre au start-up se décline au quotidien, par exemple avec le tech bar, un service informatique au coeur des bureaux afin de répondre aux questions et de résoudre les problèmes de chacun ; ou encore avec une équipe Employee Success France qui travaille main dans la main avec le métier pour recueillir des feedbacks afin de faire progresser les équipes.
Aussi beaux les bureaux soient-ils, tout est organisé pour que les collaborateurs puissent travailler en mobilité, chez eux comme dans un lieu public, à chaque fois que les circonstances l’exigent. Et ce, dans le respect des exigences les plus élevées en matière de sécurité des données. Un avantage décisif « parce qu’un employé heureux, c’est un client heureux », conclut Olivier Derrien.