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Thierry Trouin est architecte Salesforce chez Orange Business. Utilisateur de la plateforme depuis 13 ans, il est impliqué dans la communauté depuis presque aussi longtemps. Reconnu “Salesforce Most Valuable Player” depuis quatre années consécutives – une distinction remise aux utilisateurs de la plateforme les plus actifs et inspirants –, il a créé et développé le groupe d’utilisateurs Salesforce (User Group) Toulousain. Disponible et toujours prêt à accompagner les projets novateurs, Thierry est une figure incontournable au sein de la Trailblazer Community.

Thierry, présentez-nous votre parcours en quelques mots.

Je suis architecte Salesforce chez Orange Business depuis maintenant sept ans et Salesforce MVP depuis quatre ans. Mon métier me passionne, et c’est pourquoi je m’investis largement dans la communauté Salesforce : j’ai notamment créé le groupe d’utilisateurs Salesforce (User Group) Toulousain et organisé de nombreux événements dans la région, et je suis également Salesforce Most Valuable Player (une reconnaissance décernée aux Trailblazers les plus actifs, obtenue au bout d’un processus de vote et de tests par d’autres Trailblazers et des employés Salesforce) depuis quatre ans. 

Tout ce parcours a commencé par quelques lignes de code écrites sur l’Amstrad CPC 464 de mes parents, à 10 ans ! J’ai obtenu un BEP et bac pro en électronique puis un BTS informatique option « développeur d’application ». J’ai enchaîné de nombreux petits boulots avant de décrocher enfin une place de développeur dans une société d’études de marché. Puis j’ai entendu parler de Salesforce…

Quand avez-vous entendu parler de Salesforce pour la première fois ?

J’ai découvert Salesforce en 2010 grâce à un ami qui trouvait l’outil révolutionnaire. Après un temps de prise en main, j’ai décroché dès l’année suivante un premier poste qui nécessitait de travailler sur la plateforme Salesforce. Au fil de mes expériences, j’ai développé des compétences supplémentaires sur la plateforme en tant que Product Owner, Business Analyst ou encore chef de projet.

En quoi consiste votre métier d’architecte Salesforce chez Orange Business ?

Nous sommes une filiale du groupe Orange qui fonctionne comme une entreprise de services du numérique (ESN). J’interviens auprès des clients d’Orange Business pour déterminer si les fonctionnalités standards de Salesforce sauront répondre à leurs besoins, ou s’il est nécessaire de développer une solution sur mesure. Dans ce cas, nous sommes capables de réaliser des développements avec des outils low code ou no code de Salesforce, comme avec des technologies beaucoup plus sophistiquées (web lightning, Apex).

Quelle est la première chose que vous faites en débutant votre journée de travail ?

En tant qu’architecte Salesforce, je n’ai pas deux journées identiques ! J’interviens sur plusieurs projets pour différents clients, chacun avec des besoins spécifiques.

Quelles sont les missions qui vous rendent fier au quotidien ?

L’une de mes missions les plus gratifiantes concerne un client du secteur de l’énergie que j’accompagne depuis cinq ans. Mon intervention a débuté en remplacement d’un développeur partant, mais mon rôle s’est élargi et je les conseille désormais sur toutes les nouvelles fonctionnalités Salesforce. J’ai la chance d’avoir noué une relation de confiance avec ce client, ce qui est très précieux. Notre objectif, en tant qu’ESN, est de rendre nos clients les plus autonomes possible. Paradoxalement, plus ils sont autonomes, plus ils nous sollicitent pour de nouveaux projets !

Quelle solution ou technologie a changé votre vie professionnelle ?

L’application Duolingo (une application dédiée à l’apprentissage des langues fondée sur l’interactivité et la répétition de sessions courtes, NDLR) , que j’utilise quotidiennement depuis quatre ans pour travailler mon anglais. Mes progrès sont tels que je peux désormais intervenir lors d’événements internationaux tels que les Dreamin’ (Portugal Dreamin’, Cairo Dreamin’ Albania Dreamin’ cette année), des événements organisés par la communauté Salesforce pour échanger sur les actualités de la plateforme et renforcer son réseau.

Pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement de ces événements ?

Les Dreamin’ sont des événements communautaires Salesforce d’une journée, au cours desquels des utilisateurs experts sont invités à partager leurs bonnes pratiques. Le French Touch Dreamin’, l’édition française, illustre bien le concept. Un appel à speakers est lancé, ouvert à tous, sur divers sujets liés à Salesforce (administration, développement, architecture, etc.). Parmi les temps forts, j’aime beaucoup le demo jam : les partenaires ont trois minutes pour présenter leur solution et le public élit la meilleure d’entre elles.

Vous êtes très impliqué dans l’écosystème Salesforce toulousain : comment s’est-il construit ?

À l’origine, j’ai créé un groupe de développeurs Salesforce à Toulouse, qui comptait une vingtaine de personnes. Ce groupe s’est élargi en User Group, c’est-à-dire qu’il a commencé à accueillir des utilisateurs de la plateforme Salesforce qui n’était pas développeurs, et nous avons organisé plusieurs événements, dont un échange mensuel qui permet à des partenaires de présenter leurs solutions et le concept Salesforce Saturday déjà en place à Lyon. Les Salesforce Saturday sont des sessions d’une heure trente ouvertes à tous les profils pour échanger, et partager des connaissances, résoudre des problèmes spécifiques, et servent parfois de tremplin à de futurs intervenants, ou à des projets innovants. En parallèle, j’ai aussi été instructeur Salesforce pendant 4 ans. J’ai eu l’honneur d’être le premier à animer les Salesforce Days en français.

Quelle est la dernière chose que vous avez apprise au travail ?

J’ai récemment résolu un problème technique pour récupérer du contenu d’un log Apex (le log est un fichier de métadonnées qui permet aux développeurs d’accéder à l’historique des actions réalisées par le système informatique, NDLR), qui m’a conduit à développer une solution spécifique pour contourner une limitation standard.

Que représente Salesforce pour vous en termes de valeurs, et quel impact cet écosystème a-t-il eu sur votre vie professionnelle ?

Je n’ai jamais retrouvé nulle part ailleurs le degré d’implication que Salesforce propose à ses utilisateurs. Par exemple, j’ai fait partie des bêta-testeurs de la solution DevOps Center et j’aime l’opportunité qui nous est donnée de participer au développement de futures fonctionnalités. Je me retrouve pleinement dans ces valeurs de partage et de communauté.

Quel est, selon vous, le meilleur moyen de se former ?

Sans hésitation, je recommande la plateforme d’apprentissage dédiée de Salesforce : Trailhead. C’est une ressource magnifique, qui offre des parcours très bien structurés pour découvrir Salesforce, monter en compétences sur des sujets précis ou encore se préparer aux certifications.

Quels sont les médias, blogs ou newsletters auxquels vous êtes abonné ?

Je me suis désabonné de nombreuses newsletters par manque de temps, mais je suis toujours le blog officiel de Salesforce et le blog d’information Salesforce Ben.

Y a-t-il une personnalité à suivre impérativement sur les réseaux sociaux ?

Je recommande vivement de suivre Philippe Ozil, qui est Principal Developer Advocate chez Salesforce.

Quel podcast ne manquez-vous jamais ?

J’aime écouter des podcasts sur des sujets scientifiques, notamment autour de l’espace. J’apprécie aussi le concept du podcast What If?, qui explore des scénarios intéressants à partir d’hypothèses telles que : « Que se passerait-il si l’être humain tentait de reboiser les déserts ? ».

Que faites-vous lorsque vous n’êtes pas connecté ?

J’aime cuisiner, jardiner et bricoler chez moi.

Y a-t-il une chose que vos collègues ignorent de vous ?

Je suis d’un naturel assez ouvert et je parle facilement de tout. Je ne suis pas sûr qu’il y ait quelque chose que mes collègues ignorent à mon sujet !