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Doria Hamelryk, architecte Salesforce : s’appuyer sur la communauté pour progresser

Rencontrez Doria Hamelryk et inspirez-vous de son parcours entre tech, marketing, et la communauté Trailblazer Women in Tech.

Passée par la tech et le marketing, Doria Hamelryk a pris le meilleur des deux mondes pour tracer sa voie en tant qu’architecte Salesforce. Son fil rouge ? Tisser des liens entre les idées, les technologies, et surtout entre les personnes. Doria croit en la force des réseaux et du partage d’expérience pour progresser sans cesse, une vision qu’elle transmet au sein de la trailblazer community Women in Tech.

Doria, présentez-nous votre parcours en quelques mots.

Après dix expériences de développeuse web dans le e-commerce et de marketing manager, je suis aujourd’hui Architecte Salesforce, à mon compte. Je suis aussi fière d’avoir reçu le golden hoodie des Trailblazers au World Tour Paris en 2023 ainsi que le titre de MVP en 2020 (ndlr : les deux plus hautes distinctions de la communauté des Trailblazers)

Quand avez-vous découvert Salesforce ?

Dans les années 2010, je travaillais en Belgique comme responsable e-marketing dans une entreprise qui voulait créer son propre CRM. Nous nous sommes rendus compte que Salesforce proposait toutes les fonctionnalités qu’on recherchait. C’est à cette époque là que j’ai entendu parler de Salesforce pour la première fois. Quelques années plus tard, je travaillais alors pour une agence Web au Maroc, et j’ai utilisé Salesforce pour déployer notre pipeline commercial. Après une utilisation interne concluante, cette agence a proposé des prestations d’implémentation pour la mise en place de Salesforce chez ses clients.

Et dernièrement, quelles évolutions technologiques vous ont marquée ?

Même si on parle beaucoup d’IA, la vraie révolution de Salesforce est selon moi Data Cloud, qui procure une véritable vision à 360° des données clients. Aujourd’hui, je le vois comme un lien puissant entre tous les produits Salesforce mais également avec tous les autres systèmes d’une entreprise.

Quelle est la première chose que vous faites au début d’une journée de travail ?

Je liste les priorités de la journée, pour identifier mes objectifs à réaliser et ainsi cultiver ce petit sentiment de victoire à chaque fois que je termine une tâche ! Dans mon métier, l’urgence est permanente, mais les projets peuvent s’étaler sur des semaines, voire des mois. En me fixant des jalons, j’évite de me laisser submerger par les demandes des équipes qui me sollicitent au quotidien et j’ai une bonne vision de la progression des projets.

Quelles sont vos principales sources de fierté  ?

Je suis avant tout fière de créer des liens entre les équipes avec lesquelles je travaille. Souvent, il arrive qu’au démarrage d’un projet faisant appel à des technologies différentes (Salesforce, mais aussi d’autres plateformes), chaque équipe technique évolue en silo. Je facilite cette collaboration en tant qu’architecte transverse, et c’est toujours un plaisir de constater qu’elles reconnaissent les avantages de ces synergies.

Peut-on ajouter à la liste de vos fiertés la communauté Women in Tech que vous avez co-fondée avec Yosra Saidani ?

Bien sûr ! Avant Women in Tech, j’ai lancé en 2014 une communauté de développeurs à Casablanca, la première à voir le jour sur le continent africain. J’en suis très fière : nous étions six au démarrage, contre près de 500 personnes lors du dernier North Africa Dreamin. Je perçois les impacts positifs d’un travail de réseau comme celui-ci. Confronter ses idées à d’autres consultants, poser des questions, s’entraider même lorsqu’on vient d’entreprises concurrentes : voilà ce que permet une communauté.

Avec Women in Tech, la démarche est similaire, mais les profils sont plus variés : junior, senior, femmes comme hommes, d’ailleurs. Cette communauté se caractérise par le partage de connaissances et l’échange. On me demande parfois ce que m’apporte tout cet investissement bénévole, mais la valeur est là : je me réjouis de savoir que Women in Tech peut véritablement changer la vie de quelqu’un.

Quelle est la technologie qui a changé votre vie professionnelle ?

Ce n’est pas une technologie en particulier mais plutôt la prise de conscience de la force du réseau. Un architecte Salesforce n’évolue dans son métier qu’en se confrontant aux idées et aux expériences des autres. 

Est-ce la meilleure façon de monter en compétences ?

Rappelons d’abord que nous avons la chance d’utiliser l’une des rares technologies proposant des formations gratuites avec Trailhead ! Mais oui, une fois que l’on a acquis une solide base technique, travailler avec des personnes plus expérimentées que soi et tester de multiples cas d’implémentation reste la meilleure façon de progresser. 

Quelle est la dernière chose que vous avez apprise au travail ?

La capacité à naviguer dans les méandres de l’organisation et des politiques internes ! Plus on monte en responsabilité, plus on a besoin de maîtriser les soft skills.

Une application préférée, pro ou perso ?

LinkedIn côté pro, Audible côté perso.

Les médias que vous suivez ?

Le site Salesforce Ben et les informations officielles Salesforce dans le cadre de mon travail. Pour le reste, j’ai arrêté de suivre les médias.

Une personne à suivre sur les réseaux sociaux ?

Cyril Louis, Fabien Taillon, deux experts reconnus de Salesforce. Et bien sûr, ma co-leader et amie, Yosra Saidani.

Quelles sont vos activités préférées quand vous déconnectez ?

Je jardine, chez moi, à la campagne, ou bien je dessine.

Une chose que vos collègues ignorent sur vous ?

Eh bien, profitons de cette question pour rétablir une vérité : non, je ne suis pas marocaine :) J’en aurais été fière, mais mes racines se situent plutôt entre la Belgique, l’Italie et l’Éthiopie.

Rejoignez Women In Tech

Promouvez les femmes dans l’écosystème Salesforce, rencontrez des « rôles modèles », trouvez l’accompagnement pour vous lancer et vous exprimer !